Au boulot, bande de feignasses...

J'avoue avoir été sidéré en lisant "La Noix du Vord" l'autre jour. Une association lance un cri de désespoir :

Grande-Synthe : faute de bras, les bénévoles du camp de migrants de la Linière commencent à s'épuiser

Le camp humanitaire de la Linière, qui accueille actuellement 1 360 exilés, a pris son rythme de croisière. Les migrants vaquent tranquillement à leurs occupations, les parents préparent la popote tandis que les enfants font du vélo, jouent au foot et se chamaillent un peu, comme tous les gamins du monde.

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C'est quand même honteux de laisser ces malheureux bénévoles s'épuiser. Un renforcement des effectifs me semble effectivement indispensable. 

Mais que font les habitants de Grande-Synthe, Saint-Pol-sur-mer, Fort-Mardyck, Capelle-la-Grande et Dunkerque ? Ne peuvent-ils agir, donner un peu de leur temps ? Un camp humanitaire avec 1 360 exilés demande une logistique sans faille, un entretien permanent. Qui va ramasser les ordures ? Qui va nettoyer les sanitaires ? Qui va distribuer la nourriture ? Qui va monter les abris ? Qui va amener l'eau potable ? Il faut quand même bien que toutes ces tâches soient accomplies. Au moins, pendant ce temps là, les hommes pourront tranquillement attaquer les camions sur les parkings et abattre des arbres pour construire des barrages sur l'autoroute.

Allez Grand Synthois, Grand Synthoises, au boulot, bande de feignasses...